L’écriture raconté par Gracieuse Robert

Écrire est une passion et un besoin vital. Comme beaucoup, me diras-tu. Tu as certainement déjà lu ou entendu ce type de phrase de nombre d’écrivains. Et pourtant !

Plonger dans l’univers de ses personnages

Quand une personne écrit, elle plonge dans un univers parallèle. Personnellement, je vis avec mes personnages et partage leur quotidien. Je me projette en eux pendant que je fais mes courses, quand je suis en voiture, ou au travail, par exemple. Cela me permet de mieux construire mon personnage et le faire parler avec sa propre personnalité.

Je ne me mets aucune contrainte dans son histoire. Ni dans ses actions ni ses paroles. Parfois, il me met en difficulté, parce qu’en le regardant agir, comme témoin de la scène qu’il vit, pendant que j’écris. Parfois, je lui dis :

– Mais non, ne fais pas ça ! Ou : Ne dis pas ça !

Que va-t-il se passer maintenant ! Et me voilà à me dire, eh ben mes aïeux ! Je ne m’y attendais pas ! Me voici revenue dans la position de scénariste, à supposer des suites à la scène. Peut-être que tu n’iras pas où tu le pensais à la base, mais c’est là aussi le plaisir de l’écriture. Parfois, se laisser porter est le grand plaisir de la création.

Écrire ce que l’on a envi d’écrire

Écris ce que tu as envie d’écrire. Laisse-toi porter par ta scène, ton action. La partie correction, élagage du superflu aura bien le temps d’arriver. Je suis contre le fait d’établir à l’avance le nombre de mots ou caractères que l’histoire comportera. Je pense que cela bride l’imagination. Amuse-toi et raconte l’ensemble sans contrainte. Écris sans vérification, ni au niveau orthographique, ni le style ou la cohérence de l’histoire. Le premier but est de coucher tes idées sur le papier. Et de prendre ton temps pour le faire. À moins d’avoir un délai précis, tu peux prendre le temps aussi de raconter ton histoire, faire les recherches nécessaires et peut-être, justement, avoir de nouvelles idées auxquelles tu n’avais pas pensé.

Noter les doutes !

Et si elles ne servent pas ici, elles serviront peut-être dans un autre roman. Tu feras le tri ensuite quand tu reliras. Et tu pourras la consigner sur un autre fichier où tu iras piocher en cas de besoin. Évite d’écrire en pensant à ce que des lecteurs pourraient dire. Plonge dans ton histoire et restes-y. Si tu t’amuses en écrivant, cela se ressentira. Tes corrections seront meilleures et plus agréables dans la deuxième étape. Et tes lecteurs le sentiront.

Quel format pour une histoire ?


Eh bien pars sur un récit court, une nouvelle ou juste une scène, pour voir que tu es capable d’écrire une histoire complète. C’est important, pour ton ego et ta sensibilité d’écrivain. En étant trop ambitieux.se, tu risques de te démotiver. Alors que si tu te dis que tu vas juste raconter une petite histoires qui se déroule dans un endroit précis, avec des personnages définis, tu auras moins de pression.

Une fois qu’elle est complète, tu connais le processus de correction. Une relecture, en t’attachant au fond, puis une autre, en t’attachant à la forme, c’est-à-dire le style, la grammaire, etc… Lis ton histoire en vérifiant la cohérence de l’ensemble, les dialogues… Relis ton texte. Plusieurs fois, à l’endroit, à l’envers, c’est à dire de la dernière à la première phrase, pour bien éprouver le texte et ne se concentrer que sur les phrases et pas sur le sens ni le contenu.
Torture-le, remue-le dans tous les sens.

Puis tu pourras le proposer aux beta-lecteurs. Avant de passer en correction professionnelle.

Venez découvrir les écrits de Gracieuse Robert ici

Ads Blocker Image Powered by Code Help Pro

Oups ... Vous utilisez adblock ?

Nous avons détecté que vous utilisez un plugging Adblock. Soutenez-nous et désactivez-le 😊😇