Depuis quelques moi nous pouvons observer la marche de la Cancel Culture : destruction d’ouvrage par les flammes au Canada, révision de l’histoire pour effacer les éléments dérangeants…
L’objectif est d’ouvrir les consciences devant des faits de racisme ou de haine. Seulement ces revendications peuvent parfois se traduire par une forme radicale qui mérite d’être interrogée.
Rencontre au siège du PEN Club Français
Une rencontre est prévue au siège du PEN Club Français (association pour la liberté d’expression) le 23 septembre de 18h à 20h avec pour thème : Le rebond de la censure : Quand la cancel culture (culture de l’effacement) censure au nom de la race ou du genre.
Guy Konopnicki, auteur de l’essai il est toujours interdit d’interdire, sera l’invité d’Antoine Spire
Résumé du livre de Guy Konopnicki
Guy Konopnicki est un romancier, journaliste et chroniqueur pour Marianne. Il publie son ouvrage il est toujours interdit d’interdire aux éditions Impacts en 2020.
28 février 2020. Le petit monde du cinéma s’est donné rendez-vous pour sa traditionnelle cérémonie des Césars. Mais depuis déjà quelques jours c’est un peloton d’exécution qui se prépare. Douze nominations pour J’accuse, douze balles pour Roman Polanski, quand il reçoit le César du meilleur réalisateur. Qu’importe le talent du cinéaste, ses accusatrices le clouent au pilori pour des faits vieux de plus de quarante ans.
Qu’importe la justice ! Polanski est le monstre à abattre. Le symbole de la domination des hommes et de l’argent. Guy Konopnicki, dont l’engagement progressiste n’est plus à prouver, s’insurge contre ces amalgames, contre cette soif de censure. À l’aune des nouvelles exigences, il faudrait briller Ronsard, Corneille, Hugo et Marguerite Duras, expurger la littérature, les arts et le cinéma. Les portes de nombre de musées devraient être murées.
La vindicte médiatisée se substitue à la justice, au mépris des droits de la défense. Au nom de causes, justes ou non, nous nous dirigeons vers une société où l’interdit devient la première règle. Comme si la liberté était, désormais, insupportable.
Pour Antoine Spire, président de l’association : « Aujourd’hui, plus que jamais cette liberté d’expression , chèrement gagnée, doit redevenir le cœur battant de notre modernité et non l’épouvantail de notre frilosité ».
Il est toujours interdit d’interdire, de Guy Konopnicki aux éditions Impact, 14 €