Quand on débute dans l’écriture et que l’on envisage de faire lire sa production à d’autres, mieux encore, d’être édité, on passe souvent par bien des phases.
Il y en a une en particulier que j’aimerais aborder ici.
Pour certains d’entre vous, vous allez vous reconnaître, j’en suis sûr.
La quête de la perfection
J’ai tendance à planifier presque tout dans le domaine de l’écriture et comprendre le milieu de l’édition a fait partie du processus.
J’ai énormément lu sur le sujet. Les contrats, les différentes maisons d’édition et encore une fois les différents contrats qu’elles proposent (selon qu’elles sont à compte d’éditeur, à compte d’arnaque d’auteur ou des trucs hybrides dont il vaut mieux ne pas parler).
Vous me direz : « Écris avant de te renseigner sur les contrats existants ». Le conseil est valable, mais que voulez-vous ? On ne se refait pas, comme on dit.
Et ma quête de « perfection » ne s’est pas arrêtée là. Dans tous les domaines, il m’a fallu traquer le petit truc qui devait m’éviter de tomber dans le moindre écueil.
Laissez-moi vous le dire tout de suite, c’est une quête sans fin. Et pourtant, loin de moi l’idée de vous dire de ne pas la poursuivre. Je pense encore aujourd’hui que c’est nécessaire. Apprendre le sera toujours. Se renseigner sur ce qui existe, sur la façon de procéder des uns et des autres, sur les tendances, etc. C’est à la fois enrichissant et motivant, je trouve.
Conseils pour les aspirants écrivains : “Commets cette erreur-là !
Seulement, et c’est là qu’il y a une nuance, c’est qu’un jour il va falloir vous lancer si vous voulez avancer. Malgré mon désir de planifier, que tout soit le plus parfait possible dès le début, illusoire, j’ai commis bien des erreurs.
Mais quand je me retourne et que je les contemple, je m’aperçois que j’ai bien fait de les commettre. Combien sont ceux de votre entourage qui, paralysés par une pseudo-perfection, ne mènent jamais leurs projets à bien ?
Toutes ces expériences ont fait de moi un pragmatique.
Je veux maintenant mettre l’accent sur l’expérimentation et l’apprentissage par l’expérience.
Selon cette vision, commettre des erreurs est non seulement toléré, mais encouragé, car c’est souvent le moyen le plus efficace de confronter nos idées et nos actions à la réalité et de les réajuster.
Si j’avais un conseil à donner, en tous les cas un premier conseil, ce serait bien celui-là : « Commets cette erreur-là ! »
Vous aurez tout loisir d’apprendre de vos échecs et de toujours aller plus haut.