Blaise Pascal : Un esprit brillant naviguant entre science et religion

Blaise Pascal (1623-1662) est un nom qui résonne comme un éclair, un surgissement, une impulsion. Il est souvent associé à la science et à la religion, notamment à travers ses écrits tels que Les Provinciales, le Pari, les deux infinis ou encore l’anecdote du nez de Cléopâtre. Ces références évoquent instantanément l’importance de sa pensée et de son héritage intellectuel.

On sait peut-être moins que plus de la moitié de l’œuvre de Pascal a été publiée de manière posthume, et que cette œuvre s’est enrichie au fil des décennies grâce à des textes transmis par une tradition familiale et amicale d’une fidélité inébranlable.

Blaise Pascal est reconnu pour son génie multidisciplinaire. Il est à l’origine du calcul des probabilités, qu’il a baptisé « Géométrie du hasard », et considéré comme un précurseur de l’informatique grâce à sa « Machine arithmétique ». Il a également conçu les transports en commun à Paris avec ses fameux « carrosses à cinq sols ». En somme, Pascal est un esprit exceptionnel, unique en son genre.

Synopsie du livre Pascal d’André Le Gall

Pascal : un nom comme un éclair, comme une fulgurance, comme une injonction. Science et religion : Les Provinciales, le Pari, les deux infinis, le nez de Cléopâtre, etc., nous croyons savoir de qui et de quoi il s’agit. Mais sait-on seulement que, pour plus de moitié, l’oeuvre de Pascal est posthume, qu’au fil des décennies elle n’a cessé de s’enrichir de textes conservés et transmis par une tradition familiale et amicale d’une indéfectible fidélité ?

Inventeur du calcul des probabilités sous le nom de Géométrie du hasard, ancêtre de l’informatique avec sa Machine arithmétique, concepteur des transports en commun à Paris avec ses carrosses à cinq sols, Pascal est aussi le secrétaire de Port-Royal, le mousquetaire de Port-Royal devrait-on dire. Caché sous un faux-nom à l’auberge du Roi David, il lance ses Provinciales comme des flèches tout ou long de l’année 1656.

Chevalier masqué, il est, sous des noms d’emprunt – M. de Mons, Louis de Montalte, Amos Dettonville, Salomon de Tultie – l’Anonyme qui met sa plume au service des couses qui le mobilisent. Littérature clandestine, littérature de circonstance, littérature fragmentaire, la littérature pascalienne est d’un artiste. Homme de méditation, de soumission, de mortification, Pascal est aussi un homme de gloire et de combat plein de charme et de séduction.

Attentif aux signes, il est submergé un soir de novembre 1654 par le sentiment fulgurant de la présence divine. Pascal fixe l’événement par écrit dans un Mémorial en deux versions, qu’il garde constamment à portée de main, cousu dans son pourpoint. Sa vie est un ample oratorio dramatique. À côté de la sienne, d’autres voix s’y font entendre, celle de son père, le Président Pascal, celle de sa soeur, Jacqueline, la fragile et indomptable fille de Port-Royal, morte d’angoisse le 4 octobre 1661, celle de Gilberte, l’autre soeur, gardienne de la mémoire des Pascal, auteur des Vies de Blaise et de Jacqueline.

Le livre d’André Le Gall exprime le puissant mouvement qui emporte Blaise Pascal, qui le jette dans les débats et les combats de son temps, avec toute sa mardante ironie, ses intuitions jaillissantes, sa passion pour la vérité, qui confèrent à son verbe un éclat et un pouvoir étranges.

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