Charles Baudelaire est né il y a 200 ans en avril. Malgré le peu de traces que l’auteur nous a laissé il est au centre d’une exposition à la BnF à partir dès mercredi.
Exposition Baudelaire, la modernité mélancolique
La bibliothèque François-Mitterrand accueille l’exposition « Baudelaire, la modernité mélancolique » jusqu’au 13 février. Cette exposition montre un exemplaire des épreuves (corrigées de la main même de Baudelaire) des « Fleurs du mal ».
Acquis par le BnF en 1998 à la faveur d’une vente publique, Jean-Marc Chatelain explique “On voulait absolument les présenter“.
Les fleurs du mal
Il n’existe pas de manuscrit des “Fleurs du mal“, ensemble de poèmes écrits à des époques très différentes, et parus dans un premier temps, dans des journaux qui sont exposés.
L’autre pièce littéraire exceptionnelle exposée est le manuscrit inachevé de “Mon coeur mis à nu“, des fragments en prose assemblés de manière posthume par l’éditeur de Baudelaire.
“Ce qui caractérise les portraits de Baudelaire, c’est qu’ils sont très bons (…) Notre théorie, c’est que Baudelaire exerçait sur ses photographes, Félix Nadar et Etienne Carjat, un contrôle étroit de son image. Comme des autoportraits tirés par d’autres“, rajoute Sylvie Aubenas.
L’exposition est un voyage dans la tête de Baudelaire, très visuel, et tourmenté.
“Nous avons souhaité que l’image soit d’autant plus présente dans l’exposition que Baudelaire a été lui-même un grand amateur d’images“, en tant qu’esthète, critique d’art et ami de peintres, selon Jean-Marc Chatelain.