Selon un communiqué officiel, Vivendi annonce un chiffre d’affaires de 4,275 milliards € au premier trimestre, marquant une nette amélioration. Cette croissance organique de 5,4 %, notamment soutenue par Lagardère, est confirmée par Yannick Bolloré, Président du Conseil de surveillance de Vivendi, et Arnaud de Puyfontaine, Président du Directoire.
État des lieux : Lagardère Publishing, Vivendi et les perspectives de scission
Le premier trimestre de Lagardère Publishing a connu des hauts et des bas en France, malgré une augmentation mondiale de 0,8 %, atteignant 576 millions €. Cependant, cette croissance globale a été entachée par un déclin des résultats dans l’Hexagone. Malgré cela, le groupe a contribué de manière significative à Vivendi, avec une augmentation de 1,883 milliard €, soit une croissance de 8,9 %.
En France, la division a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires de 4,8 %, principalement due à un repli dans le segment BD/manga. Ce recul est surtout attribuable à l’absence d’un succès comparable à l’album illustré « Astérix & Obélix : L’Empire du Milieu ». De plus, l’activité semble moins dynamique dans le segment des titres Pratique.
Cependant, le segment Jeunesse a enregistré une croissance, notamment grâce à la sortie du nouveau titre de Sarah Rivens, « Lakestone ». La Littérature générale est restée stable grâce aux lancements en mars 2024 de deux œuvres de Guillaume Musso, « Quelqu’un d’autre » en grand format et « Angélique » en format poche, maintenant ainsi le cap après un premier trimestre 2023 marqué par les best-sellers de Prince Harry et de Pierre Lemaitre.
Ces résultats financiers ont poussé le Conseil de Surveillance à envisager une scission des différentes activités de la maison-mère. Selon une piste à l’étude, Vivendi envisage une réorganisation qui aboutirait à une séparation partielle de ses activités. Groupe Canal+, Havas, ainsi que la société chapeautant les actifs dans l’édition et la distribution pourraient devenir des entités indépendantes et être introduites en Bourse. Vivendi, quant à elle, continuerait à opérer en tant qu’entité cotée, tout en maintenant son engagement dans l’accompagnement de la transformation et de l’expansion de ses filiales.