Jeune autrice, Tessa Biet s’est lancée dans l’écriture il y a trois ans. En septembre 2022 elle publie son premier roman La bête de Wakefield aux éditions Phytum. Découvrons ensemble qui est Tessa Biet.
Qui est Tessa Biet
D’aussi loin que je me souvienne, les livres ont toujours été là. De l’histoire du soir lu par papa jusqu’au roman glissé discrètement sous la table pendant mes heures de classe, j’ai toujours été accompagnée par ces merveilleux objets.
Autrice n’est pourtant pas une vocation que je cultive depuis ma tendre enfance. Jusqu’à très récemment, je ne m’étais jamais sentie légitime de poser des mots sur le papier, d’écrire et surtout d’être lu. C’est un style de vie qui s’est imposé à moi il y a maintenant trois ans. J’ai essayé, poussée par une envie soudaine et je ne me suis plus arrêtée.
L’édition traditionnelle, un moyen d’être rassuré et bien accompagné en tant que jeune auteur
Pour mon premier roman, j’ai choisi l’édition traditionnelle afin d’avoir autour de moi une équipe de professionnels capable de soutenir mon projet. En tant qu’autrice débutante, j’ai trouvé rassurant de pouvoir être accompagnée. Ma maison d’édition débute elle aussi, et nous apprenons ensemble comment faire vivre un livre. C’est une expérience très intéressante.
Pour le futur, j’aimerais continuer à collaborer avec des maisons d’édition, tout en me tournant vers l’auto-édition. Devenir une autrice hybride.
Les deux chemins sont très différents l’un et l’autre, et je pense avoir la curiosité et la détermination nécessaire pour tester les deux.
Je n’ai pas de conseils particuliers car je pense que chacun vit une histoire différente avec ses romans. Quel que soit le modèle d’édition que l’on choisit, il est cependant indispensable de bien y réfléchir. Il y a des avantages et des inconvénients dans chaque parcours, il ne faut pas se lancer tête baissée sans avoir pesé le pour et le contre.
La bête de Wakefield, un premier roman en huis clos
Le 11 mai 1905, Lady Lucrèce Jenkinson disparaît. À Wakefield, dans le nord de l’Angleterre, les villageois sont formels : c’est la Bête qui l’a enlevée. Peter Dawson, policier à la carrière peu florissante, se voit confier l’enquête. Il s’allie à Rachel Oakley, la femme de chambre de la disparue. Cette jeune Irlandaise est prête à tout pour retrouver sa maîtresse, quitte à aller à l’encontre de la misogynie ancrée dans les mœurs du début du siècle.
Dans ce charmant paysage anglais, l’ombre de la Bête pèse sur les habitants. Qu’est-il arrivé à Lady Lucrèce ? La Bête de Wakefield existe-t-elle réellement ? À travers ce roman policier qui dépeint la société anglaise du XXe siècle évoluent des personnages féminins forts et téméraires. Elles n’hésitent pas à se soutenir et à se battre pour leurs convictions, et ce malgré le monde machiste auquel elles sont confrontées.
La Bête de Wakefield est un roman que l’on peut catégoriser de « huis clos ». Je suis passionnée par cette atmosphère cosy mistery, policier anglais à la Hercule Poirot (ou encore Professeur Layton, si vous aimez les jeux vidéo). J’avais envie de créer mon petit village, Wakefield, avec mes propres personnages et voir comment ils se débrouilleraient.