Dans le monde de la littérature contemporaine, il y a des écrivains qui se démarquent par leur style distinctif et leur capacité à captiver les lecteurs avec des histoires mémorables. Aujourd’hui, nous avons l’opportunité de plonger dans l’univers créatif d’un auteur extraordinaire qui a conquis le cœur des lecteurs avec son dernier roman, “Djinn Tonic”.
Cet écrivain, originaire des Moulins à Nice, 06200, partage une histoire de parcours atypique vers la renommée littéraire. Il n’a jamais fréquenté les bancs de l’école traditionnelle, mais a plutôt trouvé son chemin vers l’écriture d’une manière qui lui est propre. À trente ans, une rencontre fortuite avec un roman volé a été le déclencheur de sa carrière d’écrivain. En seulement quelques semaines, il a écrit son premier manuscrit, et peu de temps après, un éditeur l’a signé. Ainsi ont débuté ses premiers pas dans le monde littéraire.
Lucie : Pour commencer, pourriez-vous vous présenter brièvement et nous dire comment vous êtes devenu écrivain ?
Mohamed : Bien sûr. Je viens des Moulins à Nice, 06200. C’était une région délaissée, un monde isolé. La révélation m’est venue à trente ans en ouvrant un roman tiré d’un sac volé à mon voisin. C’est à ce moment-là que j’ai su que j’étais un écrivain. Après deux semaines d’une fièvre créative intense, j’ai écrit mon premier manuscrit, et deux semaines après, un éditeur m’a signé. Voilà mes débuts.
Lucie: Pourriez-vous partager votre vision personnelle de la littérature et comment cela a influencé votre parcours d’écrivain ?
Mohamed : Absolument. Au départ, je n’avais aucune connaissance des classiques ni des icônes littéraires. J’écrivais ce qui me plaisait, comme si j’étais le seul à le faire dans l’univers. C’est seulement après avoir été édité que j’ai réalisé l’ampleur de ce qui m’arrivait. J’ai rencontré des défis, notamment des tensions avec l’éditeur, mais il y a eu aussi la joie immense de voir mon livre en rayon, une réalisation qui m’a confirmé que j’étais sur la bonne voie.
Lucie : Quels sont les autres obstacles que vous avez rencontrés sur votre chemin de romancier ?
Mohamed : La discrimination a été un défi majeur. Le monde littéraire est souvent très élitiste et conservateur, et il peut mépriser ceux qui viennent d’un milieu modeste. J’ai été confronté à des portes closes.
Lucie : Comment avez-vous adapté votre écriture pour répondre aux besoins et aux habitudes de lecture actuels dans votre prochain roman “Djinn Tonic” ?
Mohamed : Le monde évolue rapidement, et il faut être au diapason. Les habitudes de lecture ont changé, avec moins de temps dédié à la lecture. L’ancien monde littéraire appartient au passé, réservé à une génération qui s’accroche pour éviter l’oubli.
Puisant dans mon expérience de la rue, je ressens la nécessité d’être rapide, alerte et dans l’action, en phase avec le rythme effréné de la vie moderne. Quand j’écris, j’ai quelques secondes pour capter l’attention du lecteur et lui vendre mon histoire. C’est brut, immédiat, un rythme qui demande une action instantanée.
Lucie : Comment votre style distinctif en tant qu’écrivain se manifeste-t-il tout en répondant aux exigences contemporaines ?
Mohamed : Mon style distinctif évolue avec le temps. Moins d’égo, moins de pages, plus de fun. Je vais à l’essentiel, en réduisant les longueurs inutiles. Mon écriture s’oriente vers une expérience plus divertissante, en accord avec les attentes modernes.
Lucie : Pourriez-vous nous parler de votre roman “Djinn Tonic” qui vient de paraître ?
Mohamed : Absolument. “Djinn Tonic” est un voyage au cœur des émotions humaines et des mystères de la vie. L’histoire est inspirée par une expérience personnelle marquante de ma jeunesse. À l’époque, j’étais éperdument amoureux d’une fille avec qui je sortais, et tout semblait parfait. Cependant, un soir tragique, elle s’est suicidée, laissant derrière elle un mystère insondable.
Ce moment m’a fait réaliser à quel point nous pouvons mal connaître les gens que nous croyons proches. Ce thème est au cœur de “Djinn Tonic”. Mon personnage principal découvre l’ampleur des secrets et des émotions cachées de ceux qui l’entourent, tout en naviguant dans un monde de magie et de mystère. Le roman explore la tension entre les apparences et les vérités profondes, et comment ces révélations peuvent façonner nos vies de manière inattendue.
Lucie : C’est donc la culpabilité de ne pas avoir su voir le mal-être de votre petite amie qui vous a donné l’idée du pouvoir de plonger dans l’esprit des gens pour voir ce qu’ils sont réellement, qui vous a motivé dans le roman ?
Mohamed : Tout à fait, vous avez saisi l’essence de l’inspiration derrière le pouvoir du personnage. La culpabilité et le regret que j’ai ressentis après le tragique événement m’ont profondément marqué. Cela m’a amené à explorer la notion de percevoir au-delà des apparences, à chercher à comprendre les sentiments et les luttes intérieures que les gens dissimulent souvent. Le personnage qui plonge dans les esprits dans “Djinn Tonic” symbolise cette quête de compréhension profonde, et comment même les liens les plus proches peuvent receler des vérités insoupçonnées. La culpabilité a été un moteur puissant pour moi, m’incitant à créer un récit qui explore ces thèmes de manière fascinante et révélatrice.
Lucie : Qu’espérez-vous que les lecteurs retiennent le plus après avoir lu “Djinn Tonic” ?
Mohamed : Je souhaite surtout qu’ils s’immergent totalement dans l’histoire, qu’ils laissent de côté les soucis du quotidien et qu’ils en ressortent renforcés, enrichis sur le plan intellectuel et plus conscients. J’aimerais que “Djinn Tonic” leur offre une évasion captivante tout en les incitant à réfléchir aux complexités des relations humaines et aux apparences trompeuses. Si mes lecteurs peuvent s’évader un moment et en même temps gagner une nouvelle perspective sur la vie, alors j’aurai atteint mon objectif en tant qu’écrivain.
Mohamed Rezkallah prépare un nouveau roman : Slautherhouse édité chez Chum Edition, un Thriller pro animaux, sous adrénaline.