Les Éditions Fables Fertiles est une maison d’édition fondée en 2022 en réaction aux crises sanitaires, sociales et politiques. Elle est déterminée à faire des récits, des contes et des fables des formes d’expression significatives qui remettent en question les idéologies dominantes et donnent forme à de nouvelles perspectives. Venez découvrir Les Éditions Fables fertiles.
Histoire et présentation des éditions Fables fertiles
Les Éditions Fables fertiles sont nées en 2022, dans un contexte de crise sanitaire, sociale et politique durable, avec cette conviction, chevillée, que le récit ; le conte ; la fable ; l’anticipation ; l’utopie, irréductibles à des fictions narratives distrayantes si elles savent l’être, se doivent de donner forme.s, et réfuter tout à la fois, en toute sédition, la seule idéologie d’un temps présent voulu figé par quelques-uns.
Au « frontispice » le mot d’Etienne Pivert de Senancour(Rêveries, 1799) : « Les fables que l’on prétendoit absurdes, deviennent les allégories de la vérité ; et l’erreur audacieuse n’insulte plus à la sagesse. »
Notre ligne éditoriale : la fable est propos, parole. Elle est la fable du fabuliste ou l’ensemble constitutif d’une œuvre, ou elle contient encore la vérité des légendes, des origines, de ce qui affleure de l’esprit des souvenirs, d’un à venir.
Dire la fable fertile, c’est la reconnaître esquisse de gestes nouveaux pour promesse d’abondantes récoltes.
Les Éditions Fables fertiles se consacrent à porter au jour des voix, des écritures singulières singulièrement appareillées au sens de la fable, entendue comme lieu propice aux germinations.
La Maison d’édition œuvre moins à promouvoir quelque science de l’évènement qu’à se faire toute docile et réceptive face à la durée extatique de l’expérience sensible. L’écriture fragmentaire, le lieu de la stupeur, l’écriture de la nuit présente à son mystère et toujours à venir sont la nourriture essentielle des éditions Fables fertiles.
Le plus pour les auteurs
L’auteur considèrera que l’approche de Fables fertiles est « un plus » selon sa conception du processus créatif et de ce que représente le fait d’être édité. Telle approche est résumée ci-après en quelques points :
– Fables fertiles pratique une sélection sans complaisance de textes au plus près de sa ligne éditoriale, dans le souci de ne pas être une boîte « à produire », mais d’accompagner un processus de création et de diffusion au plus près, et de sa ligne, et de sa conception de ce que peut être servir la littérature ;
– « Le texte, rien que le texte », toujours et en tout premier lieu, puis la capacité de l’auteur, en second lieu, à s’inscrire dans une démarche visant à s’associer, pleinement, à toutes les étapes permettant de servir sa création, que ce soit du travail de finalisation ou de reprises concertées de sa création jusqu’au travail d’accompagnement, actif, de la promotion de son texte (l’auteur qui attend dans son fauteuil que son génie soit « enfin » reconnu n’est pas le profil de l’auteur-type que Fables fertiles recherche) ;
– Fables fertiles pratique uniquement le compte d’éditeur, soit un compte qui ne coûte pas un centime à l’auteur sur un plan contractuel, et comptabilise des droits d’auteur dès le premier exemplaire à la vente diffusé ;
– Le fondateur et gérant forme, dès la décision d’éditer, un binôme avec l’auteur, « le temps nécessaire » (soit de deux à trois semaines jusqu’à six mois ou plus) d’accompagnement littéraire visant à porter le texte au plus haut point de ce qui sera estimé, de façon concertée, être l’acmé de ce qui sera proposé au lecteur au moment d’envoyer à l’imprimeur. Le processus à avoir avec le respect de l’auteur ; du lecteur ; de la littérature.
L’actualité de Fables fertiles
– Une tournée d’automne de Galien Sarde à travers différentes régions de France autour de « Trafic », son deuxième roman chez Fables fertiles paru en avril 2023, et plus largement autour de la littérature et de sa conception de ce que signifie un engagement en littérature ;
– La parution publique, au 19 octobre, de « L’Angélus des ogres », de Laurent Pépin, deuxième volet d’un triptyque, après « Monstrueuse féérie » (2022). Il s’agit de « contes », au sens où l’on retrouve un imaginaire et des codes liés aux contes, mais plus fondamentalement d’une littérature adulte mettant en scène un narrateur psychologue clinicien œuvrant en psychiatrie et lui-même atteint de troubles, qui se voit condamné à inventer un monde baroque pour se tenir debout face aux vivants ;
– La parution publique (la dernière au catalogue 2023), le 16 novembre, de « Zoltan », de Sarah Oling. Il s’agit d’un roman qui met en scène un combat entre des forces du bien et une figure du mal (Zoltan), où la galerie de personnages, entre spiritualité et impostures, trouble bien vite la perception duale du bien et du mal.