La 13ᵉ édition du Prix de la littérature arabe est désormais ouverte. Porté par la Fondation Jean-Luc Lagardère en partenariat avec l’Institut du monde arabe (IMA), ce prix distingue chaque année une œuvre littéraire d’un écrivain originaire d’un pays de la Ligue arabe. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 30 juin 2025.
Prix de la littérature arabe 2025 : un hommage à la diversité et à la richesse des lettres arabes
Doté d’une dotation de 8 000 euros, le Prix de la littérature arabe récompense un roman ou un recueil de nouvelles rédigé en arabe puis traduit en français, ou directement écrit en français. Les ouvrages doivent avoir été publiés à compte d’éditeur entre le 1er septembre 2024 et le 30 septembre 2025. Ce prix a pour ambition de mettre en lumière les voix arabes contemporaines et de valoriser leur contribution au paysage littéraire francophone.
Pour souligner l’importance de la traduction dans la circulation des œuvres et le dialogue interculturel, une mention spéciale sera également attribuée à un traducteur ou une traductrice dont le travail aura permis de faire découvrir un titre retenu dans la sélection finale. Cette mention est assortie d’une récompense de 2 000 euros.
Les éditeurs souhaitant soumettre un ouvrage doivent envoyer un fichier PDF accompagné de quatre exemplaires papier à la Fondation Jean-Luc Lagardère. Les maisons d’édition basées à l’étranger peuvent se contenter d’un envoi numérique. Si le livre n’est pas encore paru au moment de la clôture des candidatures, des épreuves peuvent être transmises.
La sélection finale, composée de six à huit titres, sera annoncée début septembre 2025. Le jury, composé de personnalités du monde artistique, médiatique et de spécialistes du monde arabe, se réunira ensuite pour désigner le lauréat ou la lauréate. La remise du prix aura lieu à l’automne à l’Institut du monde arabe, à Paris.
En parallèle, la troisième édition du Prix de la littérature arabe des lycéens mobilisera des élèves de l’académie de Versailles. Doté de 4 000 euros, ce prix pédagogique et interculturel offre aux lycéens l’opportunité de voter pour leur ouvrage préféré et de participer à des activités autour de la lecture, de l’écriture et de la rencontre avec les auteurs.
En 2024, le prix avait été décerné à l’écrivaine tunisienne Amira Ghenim pour son roman Le désastre de la maison des notables, traduit de l’arabe par Souad Labbize et publié aux éditions Philippe Rey, en coédition avec Barzakh – Collection Khamsa.