Écrire a toujours été une passion, mais je n’ai jamais aussi osé sauter le pas. C’est en mai 2022 que mon pseudo Fanny Lydia a été créé. Auteure en Autoédition d’un roman jeunesse fantasy du nom de L’Orpheline tome 1 un nouveau monde. J’ai toujours refusé de passer par des maisons d’édition, car je tiens à garder mon livre pour moi.
Le choix de l’autoédition
Pouvoir dire aux lecteurs rencontrés que la couverture est créée par ma sœur et que la mise en page, la publication, la communication est de moi est important. Certes, j’ai été aidé par des professionnels pour la correction et la couverture, mais, sans liens avec une maison d’édition.
Écrire est la partie la plus facile si on a de l’imagination. Le plus compliqué reste à venir :
- La correction du manuscrit,
- La définition du format de publication,
- La mise en page,
- Etc.
Publier un livre en autoédition, les questions et les difficultés rencontrées
Une fois que cette longue étape est établie, vient le moment de la publication de l’ouvrage :
- Réfléchir à qui envoyer le manuscrit pour l’impression ?
- Savoir chez qui on va le publier et comment y parvenir ?
- Est-ce qu’on va directement en librairie ?
- Est-ce qu’on passe par des services de diffusion pour le publier ?
Toutes ces questions qui trottent longtemps dans la tête. Au début, je suis allé en librairie, mais en tant qu’autoédition, ils n’ont pas voulu. Il faut les comprendre, le livre prend la place d’un autre livre qui aura plus de chance d’être connu donc vendu. Le risque pour eux est plutôt grand, de ce fait, ils refusent.
Après un certain nombre de refus et des échanges sur différents groupes, j’ai vite compris que si je voulais que mon livre soit visible, je devais me créer un réseau, mais aussi passer par un service de diffusion.
Mon imprimeur propose un service de diffusion auquel je souscris. Il me permet d’avoir mon livre sur plusieurs plates-formes connues tel que Amazon, la Fnac ou Rakuten par exemple.
L’importance des réseaux sociaux
Cela ne m’empêche pas de continuer de parler de mon livre, bien au contraire. Les réseaux sociaux permettent d’avoir une grande visibilité et d’être connu par des personnes qu’on ne peut pas atteindre autrement. Ils nous permettent de partager notre livre à des chroniqueuses pour avoir des avis et élargir notre réseau. Tout cela prend du temps et même si je suis auteure, j’ai un métier à temps plein qui est ma priorité, je ne suis pas encore arrivée au niveau de grand écrivain comme J.K. Rowling.
L’écriture est une passion qui me permet de m’épanouir. Même si l’écriture prend du temps et de l’énergie, elle me permet de me détendre.
Le conseil de Fanny Lydia
Si j’ai un conseil à donner, ce sera le suivant : Ne perdez jamais espoir et ne baissez jamais les bras. Il faut savoir être téméraire et fort, et aussi un peu têtu pour pouvoir avancer.
Si vous n’allez pas chercher les informations, personne ne vous les donnera. En tant qu’auteure, j’ai le statut d’Artiste-Auteur, c’est un peu comme auto-entrepreneur, mais pour le milieu artistique. Il est très difficile d’avoir des renseignements, car c’est un statut assez jeune. Il vous permet de déclarer vos revenus à chaque vente de livre que vous faites ou alors une fois par an, en prévisionnel des ventes de l’année prochaine.
Si vous voulez des renseignements la maison des artistes et l’agessa sont vraiment au top. Vous y trouverez des informations complètes. Cherchez des informations par vous-même et osez poser des questions. Rien n’est bête et toute information est utile à prendre.
N’hésitez pas à vous rendre sur les réseaux sociaux pour poser des questions et rencontrer d’autres auteurs dans votre situation.
J’espère que cet article vous aura aidé.
Bonne chance