Décortiquer le processus de fabrication d’un livre, c’est plonger dans l’univers fascinant où chaque détail compte. Au cœur de cette symphonie éditoriale se trouve le chargé de fabrication, ce chef d’orchestre dédié à l’harmonisation parfaite entre les mots, les images et les exigences de l’auteur.
Dans cet article, nous explorerons le rôle essentiel du chargé de fabrication, ce maître de l’organisation qui coordonne chaque étape, depuis la réception du manuscrit jusqu’à l’impression finale.
Le chargé de fabrication
Le rôle du chargé de fabrication au sein de l’édition est celui d’un maestro orchestrant le processus de création d’un ouvrage, veillant à une communication fluide entre les divers acteurs impliqués dans la réalisation du livre.
Sa mission principale consiste à coordonner le travail des graphistes, des maquettistes et à répondre aux demandes de l’auteur afin de mener le projet d’édition à son terme.
Un travail de mise en page
Son travail débute après la signature du contrat. Il supervise la réception du manuscrit et de tous les éléments nécessaires à la création du livre. Une fois le manuscrit soumis à la correction et cette étape achevée, les maquettistes prennent en charge la mise en page initiale du texte, constituant ainsi la première épreuve. Cette dernière est envoyée à l’auteur pour validation.
Collaboration entre l’auteur et le chargé de fabrication
La collaboration avec l’auteur est continue. Après que celui-ci a examiné la première épreuve, le chargé de fabrication recueille ses commentaires et suggestions. Ces retours sont transmis aux maquettistes pour ajuster la mise en page, donnant ainsi naissance à une seconde épreuve. Ce processus itératif se poursuit jusqu’à ce que le fichier satisfasse pleinement les attentes de l’auteur.
La création de la couverture
En parallèle, le chargé de fabrication initie la création de la couverture à partir de la troisième épreuve d’intérieur, confiant cette tâche aux graphistes. Il soumet ensuite au regard de l’auteur deux propositions de première de couverture et la présentation de la quatrième de couverture. Les retours de l’auteur sont pris en compte pour affiner ces propositions, aboutissant à une version finale.
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Les bons à tirer
Le point culminant de cette collaboration se trouve dans la phase des “bons à tirer” (BAT). L’auteur doit approuver deux BAT : un pour la maquette intérieure et un pour la couverture.
Ces validations sont cruciales, car une fois approuvées, aucun retour en arrière n’est possible, aucune modification supplémentaire ne peut être apportée.
Une fois les BAT validés, le chargé de fabrication transmet ces fichiers pour traitement, afin qu’ils répondent aux normes des imprimeurs pour assurer une impression parfaite du livre. Ce processus final garantit la qualité optimale du produit imprimé.
