Je suis communicante de métier, ma passion est l’écriture. Même si j’ai toujours aimé écrire, je n’avais jamais pensé à produire un livre.
Une de mes amies à qui je faisais lire des textes m’a motivée et persuadée d’écrire une histoire. Quoi d’autre que le thème de l’amitié pour me guider. Marie Garnier vous propose de découvrir mon parcours d’écriture ainsi que mon expérience avec le Lys bleu.
Le thème de l’amitié
Nous avons tous des ami(e)s, des connaissances, des rencontres. Il y a surtout les personnes avec qui on se sent bien, on se sent vrai, on se sent soi. J’ai plusieurs groupes d’amis et tous sont très solides. Nous traversons les bons comme les mauvais moments ensemble. J’avais envie de mettre en mots tous ces instants partagés. J’ai donc commencé “Le G5 passe la trentaine” en n’ayant à l’esprit que ce mot : Amitié. Ce groupe d’amis je le côtoie dans la “vraie” vie mais dans le livre ce sont des personnages inventés, des histoires romancées… ce qui est vrai, ce qui est pur, ce sont ces liens que nous avons tissés.
Le processus d’écriture dicté par l’imagination
J’ai commencé l’écriture sans trop savoir ce qui allait se passer pour mes cinq personnages. Je démarrais un chapitre et je laissais mon imagination me dicter les mots.
Je disais à mon amie qu’elle le lirait en premier. Malheureusement, elle n’en a pas eu le temps… Elle est partie rejoindre les étoiles sans avoir lu le G5. L’envie et l’inspiration m’ont abandonnée. Après quelques mois, j’ai repris le manuscrit et je me suis promis d’aller jusqu’au bout pour mon amie, celle qui me poussait à écrire. J’imaginais ce qu’elle aurait aimé lire. Une fois, fini, j’ai envoyé le manuscrit à seulement deux maisons d’édition. L’une d’elle m’a répondu favorablement deux mois après mon envoi. C’est ainsi que l’aventure du G5 a pris vie.
L’aboutissement d’un récit, une grande fierté
Même si je ne suis pas Mélissa da Costa ou Julien Sandrel, je suis fière d’avoir écrit le G5 et de pouvoir le faire connaître. Car mon personnage principal est l’Amitié et c’est une valeur essentielle pour grandir, s’épanouir, s’émerveiller. J’ai dédié ce livre à mon amie et à tous mes proches partis trop tôt. Je ne savais pas comment allait être accueilli le roman. C’est une mise en danger d’être lue, d’être jugée… Le G5 est plutôt bien accueilli par les lecteurs pour ses débuts et j’en suis ravie.
Se lancer dans l’écriture est très difficile mais une fois qu’on y goûte, on a envie de continuer !
La publication d’un livre avec le Lys bleu
Je n’ai pas les moyens de faire de l’auto-édition donc j’ai démarché deux maisons d’édition sur Paris. Choisies par hasard.
Je n’ai fait que deux envois car je me disais que j’avais fait le job, vis-à-vis de mon amie décédée et que s’il n’était pas publié, ce n’était pas grave.
Le Lys bleu m’a répondu au bout de deux mois pour me dire que le comité de lecture avait été séduit par l’écriture du G5. Je pense qu’il s’agit d’un mail identique pour chaque manuscrit retenu par le comité de lecture. Quoiqu’il en soit, j’ai regardé le contrat d’édition et je n’ai pas vu d’abus. Ils me proposaient de prendre en charge la maquette et l’impression du roman. Ce qui m’allait très bien.
La collaboration avec le Lys Bleu
Je n’ai pas trouvé les relectures réalisées par leur soin très vétilleuses et j’ai préféré faire relire à une amie qui avait travaillé dans l’édition. Ils ont assez bien suivi les pistes créatives que j’avais proposées pour la couverture. En ce qui concerne la promotion du livre après sa publication, je suis assez surprise car la maison d’édition n’accompagne pas forcément les primos-auteurs. Ils ne communiquent que par mail et invitent l’auteur à effectuer les démarches de promotion, et eux, relaient ensuite. Ils ne m’ont proposé aucune dédicace, je suis allée moi-même démarcher la grande librairie de ma ville et j’attends actuellement une réponse de la FNAC.
Ils avancent un réseau de distribution type Hachette ou Gallimard mais l’ouvrage est disponible en ligne sur leur site, celui de Cultura, Amazon ou la FNAC et ne l’est pas en broché. J’ai donc choisi le dépôt d’exemplaires dans la librairie de ma ville où plus de 130 exemplaires ont été écoulés.
Malgré leur promesse de mise en relation avec des blogueurs et des journalistes suivis d’articles de presse et d’inscriptions à des salons littéraires, je n’ai eu que le communiqué de presse entre les mains.
En discutant avec des bloggeuses ou chroniqueuses que j’ai moi-même interrogées, je m’aperçois que c’est assez courant dans certaines maisons d’édition. Les auteurs sont souvent livrés à eux-mêmes après la publication de l’ouvrage. Il est pourtant dans leur intérêt de faire vivre l’ouvrage, de le promouvoir pendant au moins 1 année.
Extrait du site internet des éditions Le Lys bleu
“Pour chaque titre, nous recherchons des mises en avant et des journées d’animation. Tout commence par la réalisation d’un communiqué de presse reprenant les informations de l’ouvrage : nombre de pages, prix public, numéro d’identification, genre littéraire, résumé et biographie de l’auteur. Cela constitue le support à transmettre à nos différents interlocuteurs.
Nous travaillons avec plusieurs blogueurs prescripteurs et des journalistes locaux et nationaux ainsi que des radios régionales. Nous obtenons ainsi des recensions sous forme d’articles de presse, de chroniques sur des blogs de lecture et de passages radio. Chaque support ayant sa spécialité littéraire, nous soumettons les titres en fonction de celle-ci.
Nous inscrivons nos auteurs à des salons littéraires selon le genre de leur ouvrage et la localisation de ceux-ci.
Nous procédons à la préinscription pour les salons sélectionnés puis sommes dépendants de la validation des organisateurs pour la participation de nos auteurs à ces événements. Dès la validation de notre participation obtenue, nous prenons contact avec l’auteur afin de lui communiquer les informations logistiques et les coordonnées de contact de l’organisateur.”
Marie Garnier