Malgré la faible rentabilité de l’élevage d’autruches en Grèce, la menace bien connue de la contrefaçon en ligne ne passe pas inaperçue. Récemment, l’OSDEL (Organisme de gestion collective) a signalé des actions prises contre un site illégal qui proposait la vente d’œuvres piratées, incluant des chansons, des films, des séries télévisées, et bien sûr, des livres.
Dans le cadre de sa mission de protection des œuvres, l’OSDEL s’engage dans des actions de sensibilisation du public sur l’importance des droits de propriété intellectuelle, qui jouent un rôle crucial pour l’industrie culturelle en Grèce.
L’enquête de l’OGC
Le service anti-piratage de l’OGC, alerté à plusieurs reprises par les éditeurs membres, a mené une enquête approfondie qui a révélé l’existence d’un site web diffusant illégalement du contenu piraté. Bien que le nom du site n’ait pas été divulgué, il était déjà connu pour avoir fait l’objet d’une demande de blocage de la part de l’EPOE, une société de protection des œuvres audiovisuelles.
Les fournisseurs d’accès à internet tels que Vodafone et Nova ont alors obéi à la décision de l’EDPPI (Commission de protection du droit d’auteur en ligne) en coupant l’accès au site pour les utilisateurs grecs. Cette action a ainsi supprimé une source d’approvisionnement en logiciels, films, séries, chansons et livres. Le modèle économique de cette plateforme reposait notamment sur l’inscription payante et la facturation des utilisateurs.
Cette attaque concertée menée par les organismes de protection des droits d’auteur a abouti à une nouvelle sanction à l’encontre du site. En déposant une nouvelle demande accélérée auprès de l’EDPPI, l’OSDEL et l’EPOE ont réussi cette fois à tarir cette solution.
Cependant, la durée de cette situation reste incertaine, et c’est malheureusement la question qui se pose.
