Après des études sanctionnées par un master en Littérature de jeunesse (Université de Lille), Dylan Wrede décide de se livrer entièrement à ce qui lui donne véritablement la sensation de vivre : l’écriture.
La poésie du quotidien, l’imagination et les potentialités infinies du langage sont ses principales sources d’inspiration.
Aujourd’hui Accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), Dylan Wrede poursuit en parallèle son processus de création en publiant régulièrement, sur les réseaux sociaux, des illustrations numériques.
L’expérience d’édition de Dylan Wrede
Après avoir communiqué le manuscrit de son premier roman à nombre de maisons d’édition, Dylan s’est livré à un exercice d’extrême patience s’étalant sur plusieurs mois.
Dylan Wrede se refusait à l’auto-édition qui nécessite tout de même d’endosser de lourdes responsabilités sur le plan éditorial.
C’est finalement Le Lys Bleu Éditions, maison d’édition généraliste, qui saura le convaincre.
La seule contrainte était que la maison d’édition ne fournissait aucun exemplaire à son auteur. Ce dernier se devait de participer financièrement à l’achat de ses propres livres.
Il en fallait plus pour dissuader Dylan de poursuivre l’aventure.
« J’aurais pu voir rouge, et finalement abandonner l’idée de me faire publier chez cet éditeur, si je n’avais pas eu connaissance des aides apportés à la jeunesse et ses projets. »
La Bourse Projets Jeunes
C’est après avoir écrit le manuscrit de ce roman, « Les Prisonniers de la Haute-Mer » que Dylan s’est interrogé sur la manière de le distribuer.
« Après plusieurs recherches, j’ai appris que la Métropole d’Orléans valorisait les projets des jeunes, en leur attribuant une somme qui leur permet de mettre en avant un projet original. L’originalité, en ce qui concernait le miens, tenait à son aspect littéraire. L’objectif, pour moi, était de faire lire (un mot, un paragraphe, une page) et de mettre en action la machine de l’imagination que tout un chacun possède en son for intérieur. »
Après passage en commission, Dylan Wrede a eu la joie d’apprendre que le projet était retenu, et qu’il était bénéficiaire de la Bourse Projets Jeunes de la Métropole d’Orléans.
« Grâce à ce pécule, j’ai pu offrir 40 exemplaires de mon roman aux établissements scolaires de la métropole orléanaise, et ainsi valoriser la littérature de l’imaginaire auprès d’un jeune public. »
De fait, il s’agit d’un acte entièrement désintéressé, en dehors de toute démarche lucrative ou commerciale. La transmission et le partage sont au cœur de ce projet littéraire.
Ce premier roman s’inscrit dans la littérature de l’imaginaire, et questionne de nombreuses problématiques telles que l’écologie, l’identité, la crise sanitaire actuelle.
« Parce qu’il est parcouru de multiples références littéraires, et parce que j’ai attaché une importance toute particulière à l’écriture de ce récit, certains enseignants ont jugé intéressant d’aborder le texte auprès de leurs élèves. Plusieurs rencontres sont prévues dès la rentrée de septembre 2022. »
Résumé du livre les Prisonniers de la Haute-Mer
Charlie, adolescente de treize ans feignant d’être de sexe masculin, est nommée Télégraʃiste de La Reine et doit remettre à sa régente un envoi de haute importance. Seulement, quand elle essaye le bracelet en question, elle ne peut plus s’en détacher. À bord de L’Albatros, navire marchand volant, la jeune fille doit vivre chaque lune durant aux côtés d’une troupe de prisonniers en fuite. Lorsque les pouvoirs surnaturels de l’artefact se manifestent, l’adolescente doit changer quelque peu ses plans. Elle doit également coopérer avec ses ravisseurs afin d’en savoir plus sur son fardeau, et les moyens de s’en séparer rapidement, car la contrepartie à ces magiques révélations est terrifiante : à chaque activation, une brûlure cuisante tiraille le bras de Charlie.