Rémi Madar est un écrivain né, il écrit depuis toujours. Il commence par la poésie, puis se lance dans l’écriture de romans. Des étoiles dans les yeux est son neuvième roman. Rémi Madar se livre aujourd’hui dans les lignes d’édition actu.
Qui est Rémi Madar
Rémi Madar écrit depuis toujours, depuis qu’il sait écrire. Il nous raconte « Jeune adolescent, des mots en moi trottaient ; je les faisais sortir sous forme de poèmes, de textes en prose. Il y avait une nécessité intérieure à écrire. Pour évacuer un trop-plein, combler des manques, des absences dans mon existence. C’étaient des maux que je traduisais en mots. Je noircissais les pages d’un cahier puis d’un autre… ».
Plus tard, Rémi sort de la poésie et ouvre la porte du roman. Cela fait aujourd’hui 20 ans que Rémi se sert de sa vie, de son observation du monde, de son imagination et de ses lectures pour construire. Construire des personnages, construire des fictions, construire des histoires.
« Dans mes histoires le symbolisme se mêle à la psychologie : j’emmène le lecteur sur une voie initiatique et il est amené à s’interroger sur le sens de la vie, sur lui-même, sur le monde dans lequel il vit. »
Le parcours de publication de Rémi Madar
Rémi Madar est aujourd’hui édité par la maison d’édition Mon petit éditeur. Un éditeur qui propose une édition à compte d’éditeur, avec un tirage à la demande.
Fort de son expérience, il s’est également laissé approcher par les éditions Maïa pour essayer une nouvelle expérience pour son roman « voyageur ».
Aujourd’hui, il encourage les jeunes auteurs : « il faut être audacieux et curieux et tenter l’aventure de l’écriture sans avoir peur du retour souvent assassin des éditeurs. Être prêt à ce que son texte puisse être critiqué. Le livre ne nous représente pas en entier… »
Résumé : des étoiles dans les yeux, publié par Rémi Madar aux éditions Mon petit éditeur
« La première de couverture a été réalisée par Chantal Dufour, peintre, plasticienne. Je voulais faire passer dans ce roman un message clair : en ces temps très troubles, revenir à la simplicité, à des choses essentielles que l’on perd de vue au sein d’une société qui se complexifie à outrance. J’invite le lecteur à lire la quatrième de couverture qui résume bien le roman. »
Un vieil homme abandonne une existence confortable pour vivre dans la cabane d’un jardinier au parc des séquoias géants. Les épreuves et les rencontres l’ont transformé : simple, humble, généreux, amoureux invétéré de la nature, soucieux du bien-être des autres, il vit désormais en paix avec lui-même. Figure de proue d’un petit groupe qui se constitue autour de sa personne, il délivre, au travers de ses silences et de sa parole, sa philosophie. Il accueille notamment un enfant et une dame, deux destinées marquées au fer blanc par la souffrance, ayant fui une vie chaotique pour trouver refuge auprès de lui… L’enfant se tait maintenant, il ne dit plus un mot, il a exorcisé ce souvenir. Dans le noir opaque de la cabane, il devine le regard du vieil homme, toujours présent à ce qu’il dit, à ce qu’il fait. Et il croit deviner dans ses yeux des étoiles. Est-ce une illusion ? Une réalité ? L’enfant l’ignore… Il n’a pas peur de ce regard étoilé, il a le sentiment que l’univers s’y est introduit en entier, il se demande simplement comment cela est possible… Le vieil homme ne prononce pas une parole ; il abandonne le récit de l’enfant à la vaste nuit noire, désormais gardienne des maux d’un fils anciennement martyrisé par un père. Sur le front de l’enfant, il dépose le baiser coutumier du soir. La marque d’un amour inconditionnel. Les larmes dans les yeux de l’enfant ne glissent pas sur ses joues ; elles lavent l’affront du passé. Illustration de couverture : Chantal Dufour